Poème numéro 17:
Je vous indiquerai la richesse inouïe,
Les trésors frémissants, la nouvelle harmonie,
Et le soir bleu d'été quand son âme éblouie
Sema là sa passion, chevalet féérique,
Me roulant infaillible à l'accent ibérique.
A toi, napée d'Eros, je buvais aux calices,
La nuit, le jour, le miel bavant nu ces délices.
Rayonnant en lacis, las des douces réglisses,
Je ne vis pas gifler, sot, l'alme lazulite
Vers mon coeur dépendant éclatant en pépite.
Vrai, je t'ai trop aimé. Toute lune est atroce.
Tout soleil est amer. Noir, je ne goûte au calme
Que dans ces rêves faux - où l'essor du carrosse
Déploie la digitale en nos premières noces
Puis ravit notre amour jusqu'au jardin de palme.